A la rencontre d’Erika BOYER

Hello, on se retrouve pour un nouveau rendez-vous auteur. Aujourd’hui, c’est une autrice que j’admire et qui m’apporte beaucoup depuis que j’ai découvert sa plume.

Bonjour à toi, Erika, comment tu vas en ce moment ?

Erika : Hello ! Je vais bien, merci. J’espère que toi aussi ?

Au moment où je te réponds, j’ai beaucoup de travail, car je pars bientôt en vacances et que j’ai pas mal de projets en même temps, mais je me porte bien malgré tout ♡

Je suis très contente de partager un petit moment en ta compagnie pour parler de qui se cache derrière Erika Boyer ainsi que de ton travail. C’est parti, dans la joie et la bonne humeur hihi.

Peux-tu te décrire avec 2 qualités et 2 défauts qui te qualifient le plus ?

Erika : En qualités, si on parle de choses liées au travail, je dirais que je suis passionnée et travailleuse. En défauts, ce serait sûrement ma difficulté à me mettre en pause et ma tendance au stress. Finalement, mes défauts résultent de mes qualités ha ha !

Quel est ton parcours professionnel ?

Erika : J’ai arrêté les études dès que j’ai été en âge de le faire pour travailler. Outre le fait que je ne savais pas ce que je voulais faire de ma vie (à ce moment, on m’avait tant dit que l’écriture n’était pas un vrai métier, qu’il n’était même pas envisageable pour moi de suivre cette voie), j’avais aussi envie de gagner de l’argent et d’avoir mon indépendance. J’ai fait énormément de boulots différents. J’ai travaillé chez un glacier, j’ai vendu des sandwichs, j’ai fait de la garde d’enfants, de la vente par téléphonie, de la caisse, de la mise en rayon, de la distribution de prospectus… Tout ce qui ne nécessitait pas de diplômes, en fait ! Puis j’ai tout arrêté pour monter une entreprise de ventes en ligne de cosmétiques coréens et j’étais prothésiste ongulaire en parallèle. Enfin, je suis revenue à mon rêve d’enfant (en me lançant, je n’étais toujours pas dans l’idée d’en faire mon métier, j’étais vraiment conditionnée par les « ce n’est pas un vrai métier »), et voilà où j’en suis !

D’où t’est venue la motivation d’écrire ton premier roman ?

Erika : D’une discussion avec une « amie d’enfance » (du collège, en fait) ; on parlait d’un sujet qu’on ne trouvait pas dans la littérature, et elle m’a dit « pourquoi tu n’écrirais pas ce livre que tu ne trouves pas ? » et je me suis lancée. C’est parti de simples retrouvailles, d’un échange banal, et ça a marqué le début de ma carrière !

Pourquoi avoir choisi de devenir une autrice hybride ? En es-tu satisfaite ?

Erika : Quand j’ai commencé ma carrière, je suis partie vers l’auto-édition tout simplement parce que je n’envisageais pas de faire de l’écriture mon métier, je voulais juste faire imprimer mon livre pour mes proches. J’ai pris en main la plateforme, j’ai commencé à toucher un peu à tout, et j’ai vu qu’on pouvait faire de l’impression à la demande. Cela ne me coûtait rien. Je me suis dit qu’après tout, je pouvais bien tenter de vendre mon livre, je ne risquais pas grand-chose. Finalement, ça a bien marché, je me suis vite fait un petit lectorat, et comme j’avais bien aimé l’expérience d’auto-publication, j’ai décidé de poursuivre ma carrière (on notera que, là encore, ça s’est un peu fait par hasard, à ce moment, je ne me sentais pas du tout légitime donc je ne me faisais pas trop d’espoir) en auto-édition. J’ai envoyé un ou deux livres à deux ou trois maisons d’édition, mais ça m’a vite fatiguée de faire ces démarches et je n’avais pas vraiment envie de travailler avec un éditeur, j’en ai vite pris conscience. J’adorais mon indépendance, et c’est toujours le cas.

Au final, j’ai reçu des propositions de contrats, mais je les ai refusées, pour diverses raisons. Je suis restée en auto-édition, je m’épanouissais ainsi et le métier d’auteur indépendant me convenait complètement.

En 2019 (si je ne me trompe pas d’année), j’ai été approchée par mon éditrice. Je te passe tous les détails, mais disons que ce que ma maison actuelle me proposait me convenait et que je me sentais prête à tenter l’aventure. Je n’avais plus le syndrome de l’imposteur, j’avais assez confiance en moi pour savoir que ma réussite, même si beaucoup y avaient participé, je la devais avant tout à mon travail. Grâce à cela, je me retrouve sur un pied d’égalité avec ma maison d’édition. Elle n’a pas besoin de moi, je n’ai pas besoin d’elle, personne n’a le dessus sur l’autre. Je sais qu’elle continuera à tourner sans moi, elle sait que je continuerai à vendre sans elle puisque je le faisais déjà en auto-édition. Nous travaillons ensemble dans de bonnes conditions grâce à cela.

Je suis très satisfaite de mon statut d’auteur hybride qui me permet de m’épanouir dans mon métier, mais je suis surtout heureuse d’avoir attendu le bon moment pour signer avec une maison d’édition. Je pense que ma carrière aurait été très différente si j’avais accepté de mettre mon premier roman entre les mains de la maison d’édition qui le voulait à ce moment, ou même mon deuxième roman chez l’autre éditeur qui était tenté…

De quelle manière te viennent tes idées ? Une petite anecdote à nous confier sur comment est né certain de tes romans ?

Erika : C’est un peu n’importe quoi dans ma tête… Disons que ça part dans tous les sens, ça vient tout seul et à une vitesse folle ! D’un petit rien, je construis une histoire. J’ai toujours eu une imagination débordante ha ha ! Par exemple (je pense qu’on peut considérer que c’est l’anecdote), ma saga fantasy, La Clé des Songes (en cours d’écriture), elle est riche en détails, c’est un univers complexe, et pourtant, elle m’est venue d’un simple arbre, un beau chêne que je croisais tous les matins dans ma forêt de pins. Je l’ai trouvé magnifique, et à force de le voir, il m’a inspiré une histoire, un début, en tout cas, ensuite, j’ai façonné la chose.

Comment as-tu choisi le lieu et les prénoms de tes personnages ?

Erika : Pour les lieux, je prends généralement ceux que je connais où ceux que j’ai envie de voir de mes yeux, car je sais que cela me donnera l’occasion d’y passer un week-end pour l’écriture du livre concerné ha ha ! J’ai besoin de voir les lieux que je décris, de m’en imprégner.

Pour les prénoms, la plupart viennent naturellement, sans que j’y réfléchisse, mais parfois, je vais voir des listes de prénoms en ligne et je les lis jusqu’à ce qu’un prénom allume quelque chose dans ma tête.

Comment organises-tu ton quotidien entre vie personnelle et vie professionnelle d’autrice ?

Erika : Au début, comme je ne pensais pas faire de l’écriture mon métier, je vivais mon travail sans contraintes, j’écrivais et travaillais quand je le sentais ; ma vie personnelle prenait plus de place. Puis je me suis complètement investie, trop, au point de ne plus avoir de vie personnelle, uniquement professionnelle. Aujourd’hui, ça va mieux, j’ai un meilleur équilibre. Je travaille six jours sur sept, je prends donc un jour de repos (généralement, le dimanche), et je m’arrange pour finir mon travail à une heure décente afin d’avoir un peu de temps pour moi. Je me mets moins de pression, j’évite le stress, sans pour autant délaisser mon travail parce que je suis quand même chef d’entreprise ha ha ! Je prends aussi des congés (même si je travaille un peu pendant mes vacances, mais le minimum, juste les réseaux sociaux), chose que je ne faisais pas avant.

Je pense que j’ai un bon équilibre, maintenant, mais il m’arrive encore parfois de trouver que je force un peu trop, que je travaille trop ou me stresse trop. Le problème, c’est que je suis amoureuse de mon métier, je prends un plaisir sans égal à travailler, alors lever le pied est parfois difficile, je suis vraiment passionnée. Mais au fil des années, j’améliore tout ça ! Je suis à fond dans le développement personnel, aujourd’hui, alors je fais naturellement les ajustements nécessaires pour prendre soin de moi ; ça va mieux qu’avant ha ha !

Comment retiens-tu toutes tes idées pour différents romans ?

Erika : Je les note, tout simplement ! J’utilise l’application Notes d’Apple et dès qu’un truc me vient, je le note pour ne pas le perdre.

Ecris-tu plusieurs romans en même temps ?

Erika : Généralement, non, j’évite, mais ça m’est déjà arrivé pour un quatre mains, celui avec Tia Wolff. Comme j’écrivais avec une autre personne, je dépendais aussi de son planning et je ne pouvais pas avancer à mon rythme habituel, or j’ai besoin d’écrire quotidiennement, alors j’ai décidé de faire un projet personnel en parallèle. Je jonglais entre les deux et ça se passait très bien !

A quel personnage d’identifies-tu le plus ? et à contrario, le moins ?

Erika : Il y a de moi dans tous mes personnages, alors c’est compliqué… Je pense que dans mon cœur, je suis un mélange de Hugo et Alejandro (Sous le même ciel), au niveau de mes sentiments et passions, en tout cas. Mais honnêtement, j’ai beaucoup de mes autres personnages aussi…

À l’inverse, je dirais que c’est à Ambre (Tout en nuances, tome 3 : Aaron & Ambre) que je m’identifie le moins parce que je n’ai pas du tout la même vision du monde qu’elle, et en même temps, je la rejoins sur certaines choses…

Comme je le disais, il y a de moi dans tous mes personnages ha ha !

Et donc la question qui fâche, qui est ton personnage préféré ?

Erika : J’hésite beaucoup… Du côté des hommes, mon cœur balance entre Clément (L’encre du passé) et Hugo (Sous le même ciel). Du côté des femmes, ce serait sûrement Eden (Tout en nuances, tome 2 : Alexa) et June (personnage de l’univers de Promesse tenue / L’encre du passé qu’on retrouvera dans le recueil Même à l’ombre, les cigales chantent, en septembre) ♡

Retrouve-t-on une part de ton histoire dans tes œuvres ?

Erika : Oh oui ! Pas forcément ma vie à proprement parler, à part dans mon recueil de poésie, À vol de souvenirs, qui est autobiographique, mais au moins des anecdotes, des réflexions, des scènes… Je m’inspire de tout ce qui m’entoure et ce que je vis, alors inévitablement, il y a des bouts de mon existence.

Si tu avais un conseil à donner à une autrice ou un auteur qui veut se lancer dans l’écriture de son premier jet, lequel serait-ce ?

Erika : De foncer ! C’est bête, mais avant de donner des conseils sur comment écrire, quoi faire, etc, je pense qu’il faut passer par cette première étape. Beaucoup n’osent pas.

Je lui dirais sûrement qu’il ou elle n’a pas à douter, qu’il ou elle en est autant capable que n’importe qui, et que si il ou elle ressent cette passion pour l’écriture, alors il ne faut pas hésiter !

Par quel biais peut-on se procurer tes romans ?

Erika : Pour ceux en auto-édition, ils sont sur Amazon et sur ma boutique en ligne, mais également à l’Intermarché de Langon (33), pour ceux publiés par Hugo Publishing, on peut les trouver partout, en ligne comme en magasin !

Si une personne cherche à te contacter, par quel biais peut-elle le faire ?

Erika : Un peu partout :

Facebook : https://www.facebook.com/erikaboyerauteure/

Twitter : https://twitter.com/eb_auteur

Instagram : https://www.instagram.com/erikaboyerauteure

E-mail : contact@erikaboyer.com

Parle nous un peu de ton 4 mains avec Tia Wolff ?

Erika : C’est une romance contemporaine qui se passe en France, dans plusieurs coins de notre beau pays puisque les personnages font une sorte de road trip. Ils se rencontrent en faisant du stop, et ils font ensuite route ensemble. Où ils vont ? Ce n’est pas très clair, et c’est finalement la thématique de fond : que faire de sa vie, où se trouve notre place, où devons-nous aller ? C’est un livre qui fait voyager, mais qui pousse aussi à la réflexion sur soi-même, je pense.

Et pour terminer peux-tu nous parler de ton dernier roman Adel qui sort le 11 juillet ?

Erika : Adel est un morceau de vie, un roman court qui se concentre sur le moment important dans la vie d’un personnage clé (petite particularité, ce dernier est inspiré d’une divinité gréco-romaine, comme c’était le cas pour les trois premiers tomes de la série Tout en nuances) ; ici, il s’agit d’Adel. Mais Ezra, l’autre héros du livre (il s’agit d’une romance M/M) n’a pas été oublié pour autant !

Ce sont deux artistes qui ne savent pas comment s’aimer correctement. Le sujet de fond de ce roman, c’est l’amour, mais l’amour de soi. C’est une thématique qui me parle beaucoup et que j’avais envie d’aborder. C’est maintenant chose faite ♡

Eh bien, je te remercie d’avoir bien voulu répondre à mes questions et il faut que tu saches que quand j’ai découvert ta plume, ça été un véritable coup de cœur. Tes encouragements et tes conseils m’ont beaucoup apporté.

Erika : Je suis vraiment touchée de lire ça, merci beaucoup ♡ J’espère que mes ouvrages continueront à te plaire, et j’espère aussi vite découvrir ton premier roman !

Je m’adresse maintenant à vous, si ce n’est pas déjà fait, abonnez-vous à sa newletter sur son site internet et à ses différents réseaux sociaux. Elle partage avec vous son avancée sur l’écriture en cours de ses romans mais aussi sur ses futurs projets, sur des sujets qui peuvent vous intéresser lors de ses vidéos IGTV, tous les jeudis.

À très vite

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3 commentaires sur “A la rencontre d’Erika BOYER

  1. Je crois que je te l’avais déjà dit quand on a échangé, mais dans le doute… un grand merci d’avoir pris le temps de réaliser cette interview (et le joli montage !) et de partager ça avec ta communauté. J’ai beaucoup aimé répondre à tes questions ♡

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