
Hello, aujourd’hui je vous retrouve pour un nouveau rendez-vous. Celui où l’on va découvrir qui se cache derrière les livres que je vous parle. J’ai connu Marlène avant qu’elle devienne autrice, puis j’ai pu avoir la chance de lire son premier roman. J’ai eu envie à mon tour de vous faire découvrir qui se cache derrière sa plume.
Bonjour à toi Marlène, comment tu vas en ce moment ?
Marlène : Ça va plutôt bien. Je travaille énormément car j’ai beaucoup de choses à apprendre sur l’autoédition et tout ce qui touche de près ou de loin à mon statut d’autrice ; Je ne compte pas les heures et je vais prochainement ralentir le rythme.
Je suis ravie de te retrouver pour passer un petit moment en ta compagnie pour parler de qui se cache derrière Marlène Eloradana ainsi que de ton travail. Commençons par toi, si ça ne te dérange pas bien sûr ahah.
Peux-tu te décrire avec 5 adjectifs qui te qualifient le plus ?
Marlène : Emotive, bordélique, généreuse, jalouse (en amour) et stressée.
Quel est ton parcours professionnel ?
Marlène : J’ai un parcours chaotique. Je n’ai aucun diplôme, j’ai enchaîner les jobs dans lesquels je ne m’épanouissais pas. J’ai été caissière, j’ai travaillé chez McDo, j’ai ensuite fait du secrétariat et après le diagnostic de ma sclérose en plaque, j’ai eu des difficultés à poursuivre une activité professionnelle.
D’où t’est venue la motivation d’écrire ton premier roman ?
Marlène : J’étais en panne de lecture depuis des mois, c’était une souffrance parce que j’avais toujours cette envie de lire sans y arriver. J’ai fais de la bêta lecture, j’y ai pris énormément de plaisir et c’est à ce moment-là que mon chéri m’a dit : « Pourquoi tu n’écrirai pas ton propre roman ? ». Il a semé la graine et deux jours plus tard, je me lançais en total freestyle et j’ai écris une romance de Noël de cette manière.
Je me suis aperçue que j’avais l’envie d’écrire et de découvrir l’envers du décor. C’est vraiment un concours de circonstance totalement imprévisible. Ca s’est fait comme ça.
Pourquoi avoir choisi l’auto-édition ? En es-tu satisfaite ?
Marlène : J’ai choisi l’auto-édition par challenge dans un premier temps. Pour me prouver que j’étais capable de le faire, de mener à bien le projet de A à Z. D’apprendre à gérer toutes les facettes de l’édition.
Je ne voulais pas être tributaire des délais dans l’édition traditionnelle. Comme je l’ai déjà dit, envoyer un manuscrit à une ME ne nous garantie pas une publication et cela prend des mois avant d’avoir une réponse. Je voulais également garder toute latitude sur le texte. Honnêtement, je ne pense pas que Coach me pourrait être accepté dans une maison d’édition. Et je ne voulais pas sacrifié des scènes ou changer mon Cameron pour qu’il rentre dans le moule des héros de romance.
En suis-je satisfaite ? Oui, je pense que pour une autrice inconnue et qui doit tout apprendre, j’ai eu un démarrage satisfaisant. Evidemment, je voudrais conquérir le cœur d’un plus grand nombre de lectrices mais comme on dit, Rome ne s’est pas construite en un jour.
Il faut de la patience, de la détermination et de l’investissement pour réussir dans cette voie et je fais tout avec le cœur sans me décourager.
De quelle manière te viennent tes idées ? Une petite anecdote à nous confier sur comment est né Coach me ?
Marlène : J’ai lu des milliers de romances de six dernières années. Et je voulais un héros masculin hors norme, un homme que je n’aurai jamais rencontré dans aucune des histoires que j’ai lu.
C’est Cameron qui est né, bien avant que j’ai l’idée d’un coaching amoureux. Cameron est loin d’être le héros rêvé. Ce n’est ni un bad boy, ni un mec sûr de lui et sexy à mort. Cameron est maladroit, trop cash et il ne sait pas mentir. Avec les femmes, c’est la catastrophe. Mais je voulais montrer qu’un héros qui sort des sentiers battus peu plaire aux lectrices. C’est une catastrophe ambulante et pourtant il a su conquérir le cœur des lectrices. Je ne voulais pas le changer, je voulais démontrer que dans la vie on a pas besoin de changer pour plaire aux autres.
Comment as-tu choisi le lieu et les prénoms de tes personnages ?
Marlène : Pour ma saga Si tu peux, j’ai choisi l’Ecosse parce que je rêve d’y aller. Pour les prénoms, j’avais fait des sondages sur instagram et j’avais choisi les prénoms qui avaient remporté le plus de suffrage. Pour mes autres personnages, j’ai choisi des prénoms que j’aime beaucoup et certains ce sont imposés à moi. Mes personnages vivent en permanence dans ma tête, même ceux qui n’ont pas encore d’identité totalement définie.
Comment organises-tu ton quotidien entre vie personnelle et vie professionnelle d’autrice ?
Marlène : J’aimerais te dire que je suis organisée… ce n’est pas le cas. Actuellement, je travaille beaucoup du fait de ma situation financière très précaire. Je sacrifie donc un peu la vie de famille mais c’est temporaire. Quand on ne peut pas finir les fins de mois et que le poids des factures pèsent sur les épaules c’est une motivation supplémentaire.
J’espère vivre de ma plume, cela semblera utopique pour certains, personnellement j’y crois et j’y mets tout mon cœur.
Comment retiens-tu toutes tes idées pour différents romans ?
Marlène : Tous les moyens sont bons. Mais j’utilise un logiciel de note. Quand je ne suis pas chez moi, j’ai le téléphone et un carnet dans mon sac à main. Les idées à n’importe quel moment alors il vaut mieux être préparé 😊
Ecris-tu plusieurs romans en même temps ?
Marlène : Quand je me suis lancée, non. Je me suis consacrée à Coach me, à Catch me puis à Play. Dernièrement, j’ai écris un one shot et j’écrivais un projet à quatre mains en parallèle. Ce n’est pas forcément quelque chose que je ferais systématiquement parce que cela demande énormément d’énergie.
A quel personnage d’identifies-tu le plus ? et à contrario, le moins pour la saga Si tu peux… ?
Marlène : Le personnage auquel je m’identifie totalement est Zoey étant donné que sa personnalité est vraiment calquée sur la mienne.
Je ne m’identifie pas à Amy qui est pourtant une héroïne que j’adore mais elle est sûre d’elle et bien dans sa peau. Tout ce que je ne suis pas mais que j’aimerais être.
Et donc la question qui fâche, qui est ton personnage préféré de ta saga Si tu peux… ?
Marlène : C’est une question vache ça ^^ Non, je plaisante. Mon personnage préféré est forcément Cameron, parce que Cameron est l’âme de cette saga. Elle ne serait jamais née sans lui.
Retrouve-t-on une part de ton histoire dans tes œuvres ?
Marlène : Je ne sais pas si on peut dire qu’il y a une part de mon histoire, ce qui est sûr, c’est qu’il y a beaucoup de moi dans mes personnages. Zoey que l’on découvre dans Catch me et Play me est le reflet de ma personnalité, que ce soit dans sa timidité que dans son manque de confiance et sa jalousie. Ses réactions sont des réactions que j’ai eu au moins une fois, voire plus, dans ma vie. Ce ne sont pas des émotions inventées, c’est réellement des facettes de moi qui transparaissent dans son personnage.
Si tu avais un conseil à donner à une autrice ou un auteur qui veut se lancer dans l’écriture de son premier jet, lequel serait-ce ?
Marlène : Je lui dirait d’y croire. De croire en son rêve et de comprendre ses doutes au quotidien. J’ai bien failli abandonner mille fois pendant l’écriture de Coach me et j’ai persévéré, j’ai été au bout du projet.
En prenant ma propre expérience, je pense qu’il faut connaître un minimum de choses pour se lancer dans l’écriture. J’ai écris un premier roman au feeling sans rien savoir et ça a été enrichissant mais je me suis rendue compte qu’il fallait quand même se former un minimum pour réussir à construire un récit qui tient la route.
Je me suis formée et je continue de me former avec Jupiter Phaeton. Ses formations sont vraiment très intéressantes mais il y a aussi plein de formations disponibles et dispensées par d’autres auteurs. Il suffit de fouiner et de trouver son bonheur.
Par quel biais peut-on se procurer tes romans ?
Marlène : Uniquement via Amazon.
Si une personne cherche à te contacter, par quel biais peut-elle le faire ?
Marlène : Je suis une personne très connectée, peut-être trop même, on peut me contacter via mon mail : contact@marleneeloradana.com ou via mes réseaux sociaux, sur Facebook et Instagram 😊
Parle nous un peu de play me si tu peux… qui est sorti le 4 juin 2021 dernier ?
Marlène : Play me fait suite à Catch me qui est plus dans l’émotion. J’ai choisi d’opter pour l’humour et le jeu de séduction dans Play me, je rêvais d’écrire une coloc où tous les coups sont permis et je n’ai pas lésiné sur les moyens pour les faire succomber l’un à l’autre. Travis et Zoey sont plus que des personnages de fiction, ils sont comme ma famille, ils vivent vraiment dans ma tête et parfois, ils s’incrustent un peu trop ^^
Et pour terminer peux-tu nous parler de ton dernier roman A quatre mains qui sort prochainement ?
Marlène :
A quatre mains, c’est l’histoire de deux auteurs diamétralement opposés. Elle écrit de la romance contemporaine et lui de la romance érotique. Ils vont devoir écrire un roman ensemble et plus si affinité.Ce roman est né d’une envie subite d’explorer l’univers de l’édition et de confronter deux auteurs dans une intriguequi ne suit pas le schéma classique que l’on rencontre. Je pense avoir encore pris des risques en faisant des choix qui vont à contre-courant de ce qui fonctionne actuellementsur le marché de la romance.Je voulais une histoire où les personnages ne se tirent pas vers le bas avec une héroïne qui saurait tenir tête à sonhomologue masculin. Charlie et Garrett ont une alchimie quasi immédiate, ils se font confiance et avancent dansl’histoire main dans la main plutôt qu’en se tirant dans les pattes, même s’ils sont imparfaits et qu’ils font des choixparfois incompréhensibles. Ils sont humains avec leurs forces et leurs faiblesses et j’ai écrit leur histoire avec le cœur.
Eh bien, je te remercie d’avoir bien voulu répondre à mes questions et je tiens à te dire que j’ai aimé te découvrir sur instagram avant l’écriture de ton roman et après. Je suis une grande fan de ta plume qui a su me faire rire et partir à l’aventure avec la bande folle de Si tu peux…
Marlène :
Merci à toi pour cette interview très sympathique et tes mots qui me touchent énormément.
Je m’adresse maintenant à vous, si ce n’est pas déjà fait, abonnez-vous à sa newletter sur son site internet (des surprises y sont souvent au rendez-vous) et à son compte instagram. Elle partage avec vous son avancée sur l’écriture en cours de ses romans mais aussi sur ses futurs projets, sur des sujets qui peuvent vous intéresser en tant qu’auteur.ice et/ou en tant que lecteur.ice.
A très vite !